François Tardif a bifurqué de son travail en laboratoire, il y a 14 ans, pour se consacrer à la recherche dans le domaine des soins palliatifs, de la maladie mentale et de l’oncologie psychosociale. Portrait d’un homme passionné dont le parcours a été récompensé, en 2017, d’un Prix d’excellence des professionnels de recherche décerné par le Fonds de recherche du Québec.
Professionnel de recherche au sein du CHU de Québec, François Tardif coordonne, depuis 2009, les travaux de l’Équipe de recherche Michel-Sarrazin en oncologie psychosociale et soins palliatifs (ERMOS). Composée de 22 chercheuses et chercheurs, cette équipe a développé, entre autres, un programme efficace de psychothérapie qui permet aux personnes atteintes d’un cancer d’améliorer leur qualité de vie.
En raison des résultats concluants du programme, il sera implanté dans d’autres sites au Québec, ce qui remplit de fierté François Tardif. Et avec raison! Par son travail, il a contribué de façon importante à ce succès, notamment en veillant à la gestion de l’équipe de recherche et en assurant le rôle d’intermédiaire entre l’ERMOS et le centre hospitalier universitaire.
« Mon rôle consiste à débroussailler les chemins, à enlever les barrières qui se présentent en cours de route, bref, à faire en sorte que le travail de recherche puisse s’effectuer dans les meilleures conditions possible », explique-t-il. Ses fonctions l’amènent aussi à collaborer avec des comités de travail ministériels, particulièrement sur la question des soins palliatifs au Québec.
« En plus de superviser et d’encadrer les étudiantes et étudiants des cycles supérieurs, je présente aussi des conférences et je participe à la rédaction des demandes de subventions et des articles scientifiques. Cette diversité de tâche est franchement stimulante! » souligne-t-il.
Au cours des prochaines années, François Tardif aura d’autres beaux défis à relever. Ayant obtenu une subvention importante, l’ERMOS deviendra un réseau de recherche provincial. C’est donc à lui que reviendra la tâche de mettre en place l’équipe élargie de recherche et de s’assurer de bien la faire progresser. Nul doute qu’il y parviendra aisément!
Source : Véronique Meunier, stagiaire CSQ aux communications.
Photo : Pascal Ratthé